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Publications du Centre d'Études Joan Bardina:

Petite histoire de la monnaie.
Agustí Chalaux de Subirà, Brauli Tamarit Tamarit.

Le Capitalisme Communautaire.
Agustí Chalaux de Subirà.

Un outil por construire la paix.
Agustí Chalaux de Subirà.

Légendes sémitiques sur la banque.
Agustí Chalaux de Subirà.

Monnaie télématique et stratégie du marché.
Magdalena Grau, Agustí Chalaux.

Chapitre 4. Le système monétaire actuel. Monnaie telematique et strategie du marche. Table des materies. Monnaie telematique et strategie du marche. Chapitre 6. La facture-chèque télématique. Monnaie telematique et strategie du marche.

B. Vers un systeme monetaire rationnel.

Chapitre 5. Premisses pour un instrument monetaire rationnel.

  1. Objectifs de ce chapitre.
  2. Les systemes metriques documentaires.
  3. Les unites de mesure.
  4. Les procedes de mesure.
  5. Les documents de mesure.
  6. Conclusions.

1. Objectifs de ce chapitre.

Dans ce chapitre nous réaliserons une approche de ce que seraient les bases minima indispensables pour que puisse exister un système rationnel, en partant de l'idée de ce que celui-ci est un système métrique.

Ces principes pourront ensuite être appliqués à la mise au pont d'un nouvel instrument monétaire, capable de clarifier les relations monétaires et de procurer une nouvelle vigueur au marché.

2. Les systemes metriques documentaires.

Comme nous l'avons déjà vu dans les chapitres précédents, la caractéristique qui définit les systèmes monétaires est celle de constituer un suystème de mesure abstrait pour mesurer la valeur d'échange des marchandises dans un marché donné.

De sorte que nous pourrons parler d'un système monétaire rationnel chaque fois que nous nous trouverons en face d'un authentique système métrique, c'est-à-dire, d'un système qui procure des images fidèles, abstraites de la réalité.

Les éléments minima indispensables pour un système métrique efficace sont les trois suivants:

  1. Une unité de mesure rigoureusement définie, de nature radicalement conventionnelle-abstraite.
  2. Un procédé de mesure qui permette, dans la pratique, l'acte de mesure: c'est-à-dire, qui permette d'assigner à chaque phénomène concret élémentaire observé, un nombre déterminé et précis d'unités monétaires.
  3. Un document de mesure qui laisse une preuve documentaire de chaque acte de mesure effectué, dans le but de que toute personne compétante puisse répéter cet acte, vérifier son exactitude, et qui, en même temps, permette un traitement postérieur statistique-analytique de l'ensemble total des mesures effectuées.

Dans le cas du système monétaire, il esto nécessaire que les trois éléments mentionnés existent conjointement. Nous allons les examiner a la suite un à un, toujours par rapport aux systèmes monétaires.

3. Les unites de mesure.

Les unités de mesure, qui ont été inventées pour quantifier les dimensions d'un phénomène quelconque, sont des concpts totalement abstraits, et leur invention est totalement arbitraire. L'unique condition qu'elles ont à remplir, c'est que la définition de l'unité soit très précise et très rigoureuse.

L'unité de longuerur, par exemple, est le mètre. Autrefois, il était défini comme «la distance de la dixmillionième partie du quadrant du méridien terrestre». Mais, actuellement, on exige une précision et une abstraction des unités toujours plus grandes et l'on tend à definir le mètre comme «la longueur du trajet parcouru dans le vide par les ondes électro-magnétiques planes pendant 1/299792456 de seconde».

Dans la science du marché, la dimension ou qui'il importe principalement de mesurer, c'est la valeur d'échange des marchandises concrètes. L'unité pour la mesure de cette dimension est l'unité monétaire qui, étant donné chaque Etat définit la sienne, reçoit différents noms selon les pys. Rappelons que, dans l'antiquité, chaque pays définissait aussi ses propres mesures de longueur, de jpids, de volume... Cependant, les unités monétaires sont une classe d'unités de mesure très spéciale, parce qui'elles ne demeurent pas stables. En effet, la valeur d'échange des marchandises concrètes n'est pas identique en différentes situations de temps et d'espace. La distance entre Barcelone et Madrid est toujours la même; mais le prix d'un litre de vin n'est pas le même à Madrid que'à Barcelone, ni le même aujourd'hui qu'il y a dix ans, mais il varie dans le temps et l'espace, n'est pas toujours la même, en fonction d'une série très complexe de causes, que nous n'analyserons pas maintenant.

Comme la réalité que'elle veut mesurer est variable, l'unité monétaire est également variable: il n'existe aucune constrante extérieure invariable, en relation avec laquelle on puisse définir la valeur de l'unité monétaire. De sorte que la définition des unités mon étaires n'est pas fixe, puisque.elle varie corrélativement avec les variations de la valeur d'échange des marchandises concrètes qu'elle mesure.

C'est pourquoi, l'unité monétaire ne peut se définir par rapport à une unique marchandise privilégiée, mais, dans un espace géopolitique donné. elle doit être définie en relation avec l'ensemble de toutes les marchandises qui circulent en chaque période de temps consideré.

4. Les procedes de mesure.

Une fois définie avec rigueur et précision une unité de mesure quelconque, il faut inventer la manière de réaliser, dans la pratique, les mesures des phénomènes concrets qui intéressent chaque personne.

Réaliser une mesure n'est autre chose que compter le nombre d'unités abstraites que, par convention, on assigne à un phénomène concret quelconque, en accord avec la définition donnée.

Dans le cas des unités de longueur, tout le monde connaît les «mètres», les «règles», et tant d'autres instruments et techniques de mesure qui constituent les procédés de mesure.

Dans le cas des unités monétaires, l'unique procédé imaginable pour réaliser la mesure de valeur d'échange d'une marchandise concrètete au moment aù se réalise un acte d'achat-vente.

Prix et salaires sont des entités mixtes concrètes-abstraites, que génère chaque acte de mesure, chaque inter-compariason dans le marché entre la marchandise concrète à mesurer et l'unité abstraite qui mesure.

Et, paradoxalement, c'est l'ensemble des prix et des salaires fixés dans un espace-temps donné qui peut, par une opération inverse à celle de cette fixation, définir la valeur de l'unité monétaire -appelée argent- dans cet espace-temps, puisque la valeur de l'unité monétaire ne peut se définir que comme sa capacité d'achat mesurée en chaque espace-temps donné.

5. Les documents de mesure.

La dernière condition indispensable à tout système métrique efficace et scientifique, c'est que tout acte de mesure réalisé soit bien documenté et personnalisé, tant pour pouvoir vérifier sa validité que pour pouvoir utiliser les résultats élémentai9re pour l'obtention de statistiques et d'analyses de l'ensemble global ou sous-ensemble du secteur observé.

Ainsi donc, chaque acte de mesure de la valeur d'échange des marchandises concrètes -c'est-à-dire, chaque échange mercantile élémentaire- doit être aussi pleinement documenté.

Comme nous l'avons déjà vu au chapitre 2, dans un système monétaire rationnel, cette documentation se réalise automatiquement grâce aux instruments-documents-monétaires. Ce sont des instruments en tant qu'ils servent à faciliter les échanges, mais ce sont aussi des docuemnts parce qu'ils recueillent et conservent chaque acte mercantile élémentaire effectué à travers eux.

Les conditions minimes que l'on peut exiger d'une documentation exacte sont les deux suivantes: premièrement, que chaque acte de mesure génére sa propre documentation; deuxièmement, que ce document soit exhaustif, c'est-à-dire, qui'il consigne toutes les circonstances significatives qui concourent dans l'acte de mesure réalisé.

C'est surtout sur ce pont que pèche le système monétaire actuel, perce qu'il manque de documentation adéquate.

Dans les systèmes monétaires en vigueur, les instruments -documents sont constitués, comme nous le savons déjà, par des pièces de monnaie et des instruments scripturaux. Mais ces instruments sont de nature essentiellement anti-documentaire. On peut dire que, au lieu de documenter, ils cachent la réalité, ce qui est dû aux caractéristiques que nous énumérons à la suite.

  1. Mobilité: ils ne documentent pas une trasaction mercantile élémentaire unique, mais ils servent dans une multitude d'échanges, ils circulent dans le marché pour un temps indéfini, jouant leur rôle instrumentaire en une quantité inconnue d.échanges élémentaires. Par suite de cette mobilité permanente, il est impossible de fixer avec précision chacun des actes élémentaires d'échange effectués.
  2. Uniformité: les instruments monétaires actuels et spécialement le papier monnaie, sur lequel se basent tous les sutres, sont identiques entre eux. Le papier monnaie varie seulement quant au nombre d'unités monétaires qu'il représente, mais il ne fournit aucune indication au sujet des détails particuliers de chaque échange élémentaire dans lequel il intervient. Il ne dit pas ce qui a été échangé, ni comment, ni quand... Cette uniformité empêche toute tentative d'analyse précise de la complexe et fluide réalité mercantile.
  3. Anonymat: finalemen t, la majorité des instruments monétaires actuels sont anonymes, c'est-à-dire, ils n'informent pas sur qui sont les agents d'un échange mercantile ou d'on acte monétaire quelconque. Ils ne permettent pas d'assigner des responsabilités aux agents monétaires, spécialement s'il s'agit de papier monnaie. A ce point de vue, le papier monnaie est, non pas uniquement anti-statistique et anti-analytique, mais, et surtout, anti-social, parce qu'il permet de réaliser tout type d'activités monétaires sans laisser trace de personne et de responsabilité devant la justice.

Quoique l'on ne puisse appliquer les trois caractéristiques précédentes qu'au papier monnaie et aux pièces de monnaie, il ne faut pas oublier que les instruments bancaires scripturaux sont aussi essentiellement anti-documentaires, bien que, à première vue, puisse apparaître le contraire.

En effet, une signature sur un chèque, un nom, un numéro de compte courant, sont aujourd'hui des éléments personnalisateurs. Mais la documentation qu'ils procurent est très partielle pour divers motifs:

  1. En premier lieu, beaucoup de chèques son «ou porteur», et alors ils ne personnalisent rien de plus que l'un des agents de l'échange monétaire effectué.
  2. En second lieu, l'information qu'ils procurent a coutume d'être considérée comme «secret bancaire», réservée à des groupes et à des secteurs privilégiés: jamais elle ne devient publique.
  3. Finalement, et étant donné la nature subsidiaire des instruments bancaires scripturaux, ceux-ci sont toujours convertibles, à la simple demande du propiétaire du compte courant, en billets de banque complètement anonumes. Ainsi se perd toute trace de document personnalisateur.

Les instruments scripturaux bancaires sont donc potentiellement documentaires, mais ils ne pourront l'être pleinement tant qu'ils coexisteront avec un système d'instruments monétaires anonymes et antidocumentaires dont ils sont subsidiaires. Le système monétaire, considéré dans son ensemble ne sera un suystème pleinement documentaire et informatif tant qu'un instrument personnalisateur, clos à chaque unique transaction élémentaire, et exjhaustivement documentateur, ne se convertisse en l'unique instrument monétaire légal et réel.

6. Conclusions.

Une des conclusions minima indispensables à tout système métrique. Nous avons besoin, donc, de réin venter un instrument monétaire capable de constituer la garantie efficace d';une mesure exacte et pleinement documentée de la valeu d'échange de toutes et de chacune des marchandises échangées dans un marché donné.

Ce nouvel instrument n'aura pas de trop grandes differences avec les instruments scripturaux bancaires actuels, mais il portera à sa plénitude les traits qui, en eux, sont seulement potentiels et il éliminera leurs imperfections métriques-documentaires.

Chapitre 4. Le système monétaire actuel. Monnaie telematique et strategie du marche. Table des materies. Monnaie telematique et strategie du marche. Chapitre 6. La facture-chèque télématique. Monnaie telematique et strategie du marche.

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