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Publications du Centre d'Études Joan Bardina:
Agustí Chalaux de Subirà, Brauli Tamarit Tamarit.
Agustí Chalaux de Subirà.
Agustí Chalaux de Subirà.
Agustí Chalaux de Subirà.
Magdalena Grau,
Agustí Chalaux.
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Chapitre 11. Strategie fiscale.
- Objectifs de ce chapitre.
- Un unique impôt pour constituer la masse monetaire de
solidarite sociale.
- Avantages pour la perception.
- Avantages pur il contribuable.
- Impôt progressif sue la consommation et de plus grande
simplicite que l'IVA.
- Etat transitoire des mesures fiscales.
1. Objectifs de ce chapitre.
Dans le chapitre précédent,
nous avons décrit une stratégie pour l'équilibre du
marché intérieur, basée sur l'invention communautaire
d'argent en fonction des excédents de production d'investissement
et de consommation. Nous les appelons bien commun mercantile.
Cette stratégie rend possible, non seulement l'équilibre
du marché mais aussi la quantification de la masse monétaire
communautaire (crédits et dinancements), qui doit servir à
réaliser les dépenses publiques, c'est-à-dire, à
financer toutes les activités que la société géopolitique
assume comme son obligation et non d'initiative privée (ceux quón
appelle services publics).
Laissant de coté, l'invention d'argent -pratiquée par
tous les Etats modernes à travers leurs Banques Centrales -l'autre
procédé clasique pour la constitution d'une masse monétaire
communautaire est celui de la fiscalité.
Durant la période initiale nécessaire pour vérifier
si la stratégie rationnelle de l'invention politique d'argent communautaire
est suffisante pour les obligations communautaires propres de la société
géopolitique, il faut pousser à l'extrême la prudence
stratégique du m arché. C'est pourquoi, et dans le but de
surmonter tour éventuelle infirmation expérimentale
de l'hypothèse ou insuffisance réelle des excédents
de production d'investissement et de production de consommation, la loi
peut prévoir le recours à la fiscalité.
La facture-chèque, qui nous permet une stratégie rationnelle
pour l'invention d'argent, peut aussi se convertir en l'instrument d'une
drastique simplification et rationnalisation fiscale, comme on essaiera
de le démontrer dans ce chapitre.
2. Un unique impôt pour constituer la masse monetaire
de solidarite sociale.
Les systèmes fiscaux actuels sont absurdement compliqués
pour le contribuable et très coûteux pour les différentes
entités perceptrices, étant donné le grand nombre
de fonctionnaires nécessaires pour la perception et l'inspection.
Cette situation peut être aisément surmontée grâce
à la facture- chèque, puisque celle-ci permet d'appliquer
un impôt unique, fixé à un tant pour cent déterminé
par loi, sur le total de chacune des factures chèque èmises
dans la société géopolitique, toujours à payer
par le client.
La simplification que présente ce système est énorme:
il y a un impôt unique, égal pour tout le monde, qui est en
fonction directe de la dépense de chacun; il y a une seule entité
régulatrice: la société géopolitique; et la
preception est automatique, puisque toute facture-cheque émie comporte
automatiquement le paiement de l'impôt, ce qui élimine toute
espèce de bureaucratie perceptrice.
La masse monétaire obtenue à travers cet unique impôt
serait redistribuée équitablement et solidairement au secteur
crédit-investissement et au secteur financier-consommateur, selon
les différents statuts dont nous parleron au prochain
chapitre.
3. Avantages pour la perception.
Les deux avantages principaus quant à la perception de l'ompôt
sont les suivants:
-
Automatisme et simplicité de calcul; il faut seulement obtenir le
tant pour cent fixé par la loi sur le total de chaque facture-chèque.
Toute discurssion avec les inspecteurs est de trop. Cela diminue énormément
les frais de perception, puisque tous les corps de fonctionnaires spécialisés
disparaissent.
-
Automatisme de perception: le tant pour cent fixé par la loi dev`ra
être inscrit obligatoirement sur chaque facture-chèque, de
manière qu'il seraautomatiquement payé en même temps
qu'elle. Le contrôle de l'accomplissement de cette formalité
sera effectué par le réseau télématique lui-même,
ce qui rend presque impossible la duperie ou la fraude fiscale. Finalement,
les établissements comtables pourront escompter eux-mêmes
de chaque facture-chèque gérée par eux, le tant pour
cent indiqué et le transférer directement à un compqte
courant du Trésor. En échange de ce service, les établissements
comtables recevront une commission convenue entre leur confédération
et les autorités monétaires. Ce sera là l'unique dépense
qui résultera de la perception de l'impôt unique1.
4. Avantages pur il contribuable.
L'avantage principal d'un impôt unique, comme celui que nous proposons,
du pont de vue du contribuable, c'est la facilité avec laquelle
il purra accomplir ses obligations fiscales. Le consommateur n'aura plus
jamais à se préocuper des impôts, puisque, désormais,
chaque facture-mchèque comportera automatiquement le paiement du
tant pour cent correspondant à l'impôt.
De son côté, le chef d'entreprise purra calcular d'avance,
en chaque exercice, le total des impôts à payer sur ses achats
de matières premières, de biens d'équipement ou de
facteurs de production (travail, capital, équipes d'entreprise,
invention) et il pourra, en conséquence, ajouter cette dépense
sur son prix de revient.
Il est évident que les travailleurs, en leur qualité d'agents
de production, ne paient aucun impôt; c'est le chef d'entreprise
qui achète leur travail, et, en tant que client, c'est lui qui paie
l'imôt. Le travailleur ne paiera d'impôt qu'en tant que client-consommateur.
Il esto probable que cet impôt sera beaucoup moins lourd pour
le contribuable que l'ensemble des divers impôts qu'il pais actuellement.
Le tant pour cent ne sera pas très élevé, si nous
considérons que toute facture-chèque comporte le paiement
de l'impôt et élimine, par conséquent, la fraude fiscale
actuelle. Le fait que la facture-chèque est obligatoire supprime
radicalement, comme il est aisé de la comprendre, toute économie
clandestine: ainsi le rendement de l'impôt serait directement proportionnel
au volume réel total du marché de la société
géopolitique.
5. Impôt progressif sue la consommation et de
plus grande simplicite que l'IVA.
Comme nous l'avons mis en évidence dans le paragraphe précédent,
l'impôt
unique de solidarité sociale est proportionnel au volume réel
de l'achat consigné dans chaque facture-chèque. Par sa nature
même, il est donc progressif pour celui qui achète davantage
et, en particulier, dans l'aire de la consommation: le consommateur qui
dépense beaucoup, paie plus que celui qui fait moins de frais2.
L'avantage de l'impôt unique de solidarité par rapport
à l'impôt sur la valeur ajoutée (IVA), c'est que le
premier ne permet ni interprétations de la loi fiscale, ni discussions
sur son application, tandis que la loi qui se rapporte a l'IVA est susceptible
d'interprétration et de discussions, ce qui exige une bureaucratie
chargée du travail d'inspection et d'arbitrage.
Quant à l'équité entre les deux types d'impôts,
il faut dire que, dans les deux cas, celui qui paie c'est le client et
le marché en général, non l'entreprise. Mais étant
donné ce que nous avons dit sur les interprétations de l'aplication
de l'IVA, les entreprises puissantes ont plus de moyens de discuter et
de compliquer son application et, en conséquence, de se trouver
plus avantagées que les enteprises normales; celles-ci sont les
seules qui nous intéressent dans le marché libre et responsable
que nous proposons.
La masse monétaire parçue par le moyen de l'impôt
unique de solidarité sociale est, en définitive, redistribué
sous forme de financements et de crédits.
6. Etat transitoire des mesures fiscales.
L'impôt unique pour l'obtention de la masse monétaire de
solidarité sociale comporte la suppression de tous les autres impôts
(de l'Etat, des Autonomies, des communes...). Il sera seulement établi,
maintenu, et evantuellement, augmenté, réduit, supprimé
ou rétabli, quand ce sera nécessaire par prudence politique,
comme nous l'avons dit au début de ce chapitre, ou bien quand l'omnicomptabilité,
statistiquement exacte, de la société géopolitique
démontre que, dans la pratique, l'invention politique d'argentn
communautaire solvcable, en fonction des excédents de production
réelle, n'est pas suffisante pour la politique économique
démocratique choisie.
En résumé:
La prudence politique consielle de «protéger» l'hypothèse
du bien commun mercantile ous la forme d'excédents de production
investissement-crédit et de production consommation-financement
par les mesures suivantes:
-
une fiscalité simple et efficace;
-
la socialisation des soldes positifs journaliers des libres comptes courants
à vue.
Si l'hypothèse du bien commun se confirme expérimentalement,
on pourra réduire, en conséquence practique, le tant pour
cent de l'impôt sur le montant de chaque facture-chèque.
Notes:
1Il
faut étudier et légiférer un système corporatif
qui évite la concurrence malhonnête des entreprises verticales
-formées par de multiples sections productrices spécialisées
dans un produit final- par rapport aux entreprises horizontales beaucoup
plus spécialisées clients entre elles, concurrance originée
par le fait que les premières auraient moins de charges fiscales
que les secondes.
2L'accumulation
des impôts successifs qui pèse sur le prix final.
-
n'a pas d'importance dans le marché intérieur, puisque la
fiscalité proposée a pour but la redestribution équitable
de la RNB.
-
quant au commerce extérieur, il n'y a rien de plus facile, en cas
nécessaire, que de faire la bonification correspondante du coût
final excessif.
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